samedi 17 septembre 2011

QUE DIT LE SPIRITISME: SUICIDE

 

“L'incrédulité, le simple doute sur l'avenir, les idées matérialistes en un mot sont les plus
grands excitants au suicide : elles donnent la lâcheté morale. Et quand on voit des hommes de science s'appuyer sur l'autorité de leur savoir pour s'efforcer de prouver à leurs auditeurs ou à leurs lecteurs qu'ils n'ont rien à attendre après la mort, n'est-ce pas les amener à cette conséquence que s'ils sont malheureux ils n'ont rien de mieux à faire que de se tuer ? Que pourraient-ils leur dire pour les en détourner ? Quelle compensation peuventils leur offrir ? Quelle espérance peuvent-ils leur donner ? Rien autre chose que le néant.
D'où il faut conclure que si le néant est le seul remède héroïque, la seule perspective, mieux vaut y tomber tout de suite que plus tard, et souffrir ainsi moins longtemps.
La propagation des idées matérialistes est donc le poison qui inocule chez un grand nombre la pensée du suicide, et ceux qui s'en font les apôtres assument sur eux une terrible responsabilité. Avec le spiritisme le doute n'étant plus permis, l'aspect de la vie change ; le croyant sait que la vie se prolonge indéfiniment au-delà de la tombe, mais dans de toutes autres conditions ; de là, la patience et la résignation qui détournent tout naturellement de la pensée du suicide ; de là, en un mot, le courage moral.”

Allan Kardec


(D'après L'Évangile selon le Spiritisme - Allain Kardec - chapitre V, point 16)

 

 

" (…) Le suicide est un mal terrible qui progresse dans l'humanité et qui doit être combattu par tous les hommes. Cette rigidité mentale qui se conclut par cette solution tragique est une maladie complexe. Conscientiser les personnes quant aux conséquences de l'acte outre-tombe, des douleurs qui ruinent les parents et de l'outrage aux Lois Divines, est une méthode salutaire pour diminuer l'importance de ce choix insoluble.
Dialoguer avec bonté et patience avec les personnes qui ont des dispositions au suicide ;
leur suggérer de se donner un peu plus de temps pour que le problème se modifie dans
son essence ; éviter d'offrir un terrain fertile pour les espérances illusoires et fugaces que
le temps se charge de détruire ; stimuler la valorisation personnelle ; montrer une lumière
dans le tunnel de son désespoir constituent parmi d'autres ressources une thérapie préventive qui se fortifiera dans l'exercice de la prière, dans les lectures optimistes, spirituelles, dans les passes magnétiques et dans l'usage de l'eau fluidifiée.
Celui qui tente le suicide sans toutefois parvenir à ses fins est un candidat naturel à la récidive qui survient dès que le mobile déclencheur du désir se présente de nouveau…
Le suicide est le plus grossier vestige de la fragilité humaine qui attache l'homme à l'infériorité primaire dont il doit se libérer. L'homme est en vérité la réalisation la plus élevée de la pensée divine sur la Terre qui chemine en direction de la gloire absolue, moyennant les luttes et les sacrifices quotidiens. "

Manoel P. de Miranda

(D'après " Temas da vida e da morte ", (Thèmes de la vie et de la mort) psychographié par
: Divaldo P. Franco)

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